Plusieurs marques sont reconnues dans le milieu des dérivés nitrés. Il y a Everest, Amsterdam et Jungle Juice. Soyons bien claires, nous parlons ici de produits parfaitement légaux.
Nous parlons ici des meilleures marques de poppers.
Si le Jungle Juice est sans logo, et pourtant si célèbre, il y a une image reconnaissable au premier coup d’oeil pour les deux autres marques. Le poppers Amsterdam représentent trois immeubles noirs et blancs sur un fond rose, avec écrit sobrement AMSTERDAM dans le fond. Sans plus d’originalité, le poppers Everest a pour logo les deux faces d’une montagne, tout simplement, pour atteindre les sommets du plaisir très certainement.
Les changements législatifs sur le poppers
L’histoire de la législation du poppers en France a connu de nombreux bouleversements. Cette substance festive et aphrodisiaque a en effet été interdite à plusieurs reprises, pour finalement être autorisée à la vente le 3 juin 2013. Aussi, il est possible de trouver le poppers, dont l’origine remonte à la découverte des nitrites d’amyle en 1844, dans les sex shops, bureaux de tabac et parapharmacies.
Bien évidemment, la vente, l’achat et la consommation de poppers Jungle Juice sont parfaitement légal. De même que le poppers Amsterdam et la marque Everest.
Le décret du 26 mars 1990
Le poppers, dont l’utilisation se démocratise à la suite de la guerre du Vietnam (les soldats l’utilisaient comme stimulant), fait son apparition en France dans les années 1970. À cette époque, il ne possède aucun statut particulier. De ce fait, il est proposé en vente libre. La communauté gay, ainsi que la population jeune sont les plus grands consommateurs.
Toutefois, le 26 mars 1990, un décret interdit la fabrication, la vente et la distribution gratuite de poppers composés de nitrites d’amyle et de butyle. Les autres composés restent toutefois autorisés à la vente.
Le décret du 20 novembre 2007, annulé en 2009
Le décret du 20 novembre 2007 est quant à lui beaucoup plus strict. En effet, il interdit la fabrication, l’importation, l’exportation, ainsi que l’offre, la détention dans un objectif de vente ou de distribution gratuite de tous les produits dont la composition contient des dérivés nitrés. Aussi, plus aucun poppers n’est proposé à la vente et devient illégal.
Néanmoins, en 2009, le Conseil d’État annule le décret du 20 novembre 2007. Aussi, seuls les poppers composés de nitrites d’amyle et de butyle restent interdits à la vente, comme le préconisait le décret de 1990.
L’arrêté de 2011
En 2011, le Conseil d’État revient sur sa décision : en raison des risques de dépendance et d’abus liés aux différents poppers encore commercialisés, il décide de tous les interdire. Néanmoins, cette décision est sévèrement critiquée par la SNEG ainsi que d’autres associations gaies, mais également par les fabricants.
D’autre part, aucune étude ne permet de démontrer une corrélation entre consommation de poppers et le risque de dépendance. De plus, les accidents suite à une prise de ce dérivé nitré sont rares. De ce fait, en 2013, le Conseil d’État annule une seconde fois sa décision.
En 2013, l’abrogation de l’arrêté de 2011
Depuis 2013, il est donc possible de retrouver du poppers dans les sex shops et d’autres points de vente, comme les bureaux de tabac ou les parapharmacies.